L’histoire de CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers commence véritablement à la fin du XIXème siècle, très exactement au cœur de l’hiver 1897-1898, alors que près de 30 000 chercheurs d’or, venant de San Francisco et d’ailleurs via Skagway en Alaska, s’attaquent au terrible Chilkoot Pass, principal point de passage pour
tenter de « basculer » parmi les premiers d’entre eux vers le Klondike et l’or promis, quelque part du côté de Dawson City au Canada…
Cent ans plus tard, pendant l’hiver 1997-1998, Luc Royer donne naissance à CHILKOOT – la Compagnie Des Pionniers, peu après avoir vu passer en Maurienne les mushers de la Trans’Alpes, lancés avec leurs attelages de chiens de traîneau dans une course extrême - du sud au nord des Alpes françaises - sur les traces de l’explorateur Paul-Emile Victor.
L’engagement dont ils font preuve, pour franchir le plus rapidement possible un à un les cols qui jalonnent leur parcours, les rapproche à ses yeux des pionniers de la Gold Rush.
Après un col « rentré » dans l’histoire, c’est donc désormais une marque de précieux équipements de course qui portera le nom mythique de CHILKOOT.
Tout naturellement, le premier logo CHILKOOT sera illustré en 1998 par un musher et son attelage de chiens de traîneau, symbolisant à eux seuls cette « course contre la montre » déclenchée par la simple rumeur de l’existence d’un eldorado pour orpailleurs et connue de tous aujourd’hui sous le nom de Ruée vers l’or. Une « course » au sein de laquelle figurait l’écrivain « coureur des bois et des mers » Jack London, auteur notamment quelques années plus tard, du célèbre roman L’Appel de la forêt (1).
Si le logo arbore dans un premier temps un attelage vu de trois-quarts avant, il est très vite remplacé, courant 1999, par un nouvel attelage vu cette fois de profil à l’énigmatique musher. Une composition d’un dessin emblématique surmontant une empreinte de huit lettres marquées au fer rouge, elles-mêmes soulignées de la mention à vocation communautaire La Compagnie Des Pionniers que l’on doit au graphiste marseillais Bruno Perrin-Turenne.
Pour le dixième anniversaire de la marque, courant 2009, cette identité sera légèrement re-stylée par le directeur artistique aixois Axel Blanchet. Elle se caractérise depuis par l’élégance du Pilote sans visage(2) et de son attelage dans une dimension désormais plus discrète...
1999-2009 - Dix ans de folles pérégrinations, de rencontres tous azimuts, de courses lointaines, parfois jusqu’à l’abandon de certains. Dix ans d’une course que l’on peut qualifier d’endurance, tant l’objectif unique d’identification d’un concept originel novateur et pérenne dans l’univers du luxe fut sélectif et difficile à atteindre.
Et puis, au cœur de l’édition 2010 des 24 Heures du Mans, peu après la Massilia BMX Race, toujours en « liaison radio » avec son nouveau compagnon de course Axel Blanchet parti sur place « chasser » au Nikon D5000 l’esprit du célèbre « Racing is life » de l’acteur et pilote des seventies Steve McQueen(3), Luc Royer trouve enfin le tant convoité « filon » dans le halo des phares et le vrombissement des moteurs, en pleine féérie nocturne du Mans.
CHILKOOT ou des cadres, pièces et panoplies pour pilotes de BMX Race, inspirées tour à tour par la fabuleuse histoire du "Bicross" mais aussi par les plus grandes courses du sport automobile comme les mythiques 24 Heures du Mans ou bien par celles du "grand frère" MX. Des courses, des machines et des pilotes mythiques, sources d’inspiration pour des objets créés de toutes pièces ou re-dessinés puis réhabilités à l’aide de matériaux modernes, technologiques, nobles, et enfin façonnés par les meilleurs ingénieurs et artisans français sous la forme de « programmes courts », très exclusifs (élaborés au crayon, puis en CAO/DAO, à la CNC et enfin finis à la main, numérotés, limités en nombre et tracés), pour tous les pilotes contemporains, eux-mêmes à la recherche des plus beaux et des plus efficaces équipements de course.
Rouler sur un cadre CHILKOOT, équiper son vélo de pièces CHILKOOT, porter une panoplie CHILKOOT, c’est dans tous les cas revendiquer avec passion, en compétition comme au quotidien, un état d’esprit, un art de vivre; c’est aussi s’inscrire durablement dans les traces, dans les valeurs et dans le panache des pionniers de toutes ces « courses de légende » qui ont fait rêver et battre le cœur des hommes.
Rouler sur un cadre frappé des huit lettres emblématiques CHILKOOT, c’est se mettre en course, c’est s’élancer pour « la gagne », vers un eldorado personnel, avant tout pour l’adrénaline et la beauté des trajectoires mais aussi en souvenir de cette folle course réalisée au cœur de l’hiver 1897-1898, en bateau, à cheval, à pied, en traîneau, en radeau…par les chercheurs d’or du Klondike, ces pionniers qui un jour, comme vous, au plus profond d’eux-mêmes, ont entendu l’appel de la course.
Tous rêvaient d'être le premier à décrocher L'Or de la Terre(4) !
« La vie est une course. L’engagement qu’elle réclame vous marque au fer rouge : CHILKOOT »
(1) L’Appel de la forêt (The Call of the Wild) – un roman de Jack London - 1903
(2) Le pilote sans visage – Tome 2 de la série de bande dessinée Michel Vaillant de Jean Graton - 1960
(3) Le Mans – un film de Lee H. Katzin avec Steve McQueen – 1971
(4) L’Or de la Terre – un roman de Bernard Clavel - 1984
